lundi 27 septembre 2010

Fertilisation du potager

Pour fertiliser mon potager, je me suis offert le lux de choisir le FUMIER DE VACHE. Rien que ça! Je reconnais, c'est pas tout le monde qui peut se le permettre. J'imagine que vous aviez du le remarquer, mais j'ai placé des objectifs très exigeants pour mon potager.
Déjà écrit : "Voilà l'objet de mon défi de l'année qui vient : réussir à faire de cette terre (principale caractéristique : argileuse) un vrai potager productif." 
 L'échéance est courte et la tâche est rude. Ceci explique donc celà. Pour ne pas prendre de risque, j'ai donc pris le "must", "la crème de la crème", L'"acier inoxydable" de la fertilisation, le "Mozart" des engrais, celui qui ne nous fait jamais regretter un autre : Le bon vieux fumier de vache. Il est arrivé frais mi-juillet, il n'a pas été remué depuis.

Les légumes vont être beau cette année. C'est pas possible autrement.

dimanche 26 septembre 2010

Création de terrasses (suite)

Je disais que je ferais bien deux terrasses de plus, et puis j'ai eu le temps d'en faire trois de plus. Ce qui fait cinq au total. La barrière de chaques terrasses fait entre 7 et 8 mètres de long. J'ai mis 2 heures et demi pour en faire une.

Je me suis muni d'une pioche et d'une pelle pour creuser la tranchée, d'une barre à mine et d'une masse pour planter les piquets, et d'une tronçonneuse pour recouper les piquets. Il reste encore du travail pour mettre la terre à niveau. C'est pas le travail le plus drôle.

mardi 21 septembre 2010

Fumure pour sol argileux

Je viens de m'apercevoir cette année-ci que pour faire du maraichage dans un sol argileux (ce qui me semblait impossible), il faut mettre beaucoup de fumier.

Si je rapporte les conseil d'une agricultrice en bio, elle dit : "le Fumier, il ne faut pas le plaindre".

Si je reprend la méthode du professeur D. Soltner : rien ne sert de se fatiguer à travailler le sol pour pouvoir le cultiver, il suffit de le couvrir en automne d'une bonne couche de paille (10cm) et le laisser ainsi jusqu'au printemps. La terre deviendra meuble et fertile grâce à l'action des vers-de-terre et de toute la vie microbienne.

Sur la photo d'en haut, vous apercevez la terre capricieuse du jardin et mon plus bel outil.


Sur la photo du bas, voici mon petit tas de compost maison. Mais je vais en mettre d'autre. Vous allez voir ce que vous allez voir!

lundi 20 septembre 2010

Pour ceux qui galèrent au jardin

Une bonne terre pour un beau jardin
Paillage, engrais verts, grelinette,...

Je dois dire que ce petit bouquin m'a beaucoup aidé à me sortir de la galère dans laquelle je me suis lancé. Comprendre le sol de son jardin , voilà une chose essentielle avant de faire quoi que ce soit.

Ce livre vous parle du sol dans ce qui le compose au niveau minéral (argile, limon, sables), organique (humus), et vivant. Il décrit l'utilité de la moindre petite bestiole qui vit dans nos sols (ce que j'ai rarement vu dans des livres) et enfin toutes les techniques qui permettent d'avoir un sol fertile, c'est à dire vivant. Les méthodes biologiques sont mises en avant et quelques maraichers sont pris en exemples pour illustrer le discours avec du concret.

J'ai été agréablement surpris par la richesse de ce livre. Il est lisible par les débutants comme pour ceux qui ont déjà des notions d'agronomie.

dimanche 19 septembre 2010

La culture en terrasses

La culture en terrasses est une technique plutôt utilisé en montagne dans le cadre d'une agriculture naturelle. Quand le terrain cultivé ne présente qu'une faible pente, les terrasses sont inutiles mais elles gardent un côté intéressant au niveau de l'esthétique.

Tous les avantages de la culture en pente et autres explications sur l'agriculture de montagnes sont dans ce reportage tourné en Autriche.

Presentation de la Permaculture 1/2

Presentation de la Permaculture 2/2

samedi 18 septembre 2010

Création de terrasses

Aujourd'hui, j'ai entrepris de faire des terrasses. Y en a marre des Jardins en pente! J'ai une nouvelle logique d'organisation du potager, il s'agit maintenant de la mettre en pratique.


  • Je prends une pioche et je creuse une tranchée qui traverse le jardin dans sa largeur, perpendiculaire à la pente.  
  •  Puis, je plante des petits piquets d'acacia recyclés (vieux piquets de vigne) dans la tranchée. 
  • Enfin, je positionne des grands piquets de vigne recyclés au dessus des piquets plantés par rapport à la pente pour faire une retenue de terre. 


  •  Une fois, la barrière faite, je remonte la terre à la pelle. De cette façon je nivelle chaque terrasse en effaçant (presque) la pente. 







  Admirez le travail!

Aujourd'hui, j'ai fait deux terrasses en 5 heures de travail après avoir vendangé de 1 heure à 10h30 du matin, j'aimerai en faire deux de plus demain. Et si tout va bien le weekend prochain, je met le fumier, il ne restera plus qu'à pailler et le sol sera prêt pour passer l'hiver. Du moins pour la moitié du jardin.

    dimanche 12 septembre 2010

    Pour mieux visualiser le terrain

    L'actuel potager fait presque 40 mètres de long pour 7 mètres de large. Il est bordé d'un coté (Ouest) par de la vigne et de l'autre (Est) par des arbres fruitiers. Le terrain est en pente dans la longueur d'un dénivelé de 2 mètres à vue de nez. La pente  s'accentue vers le haut. Jusqu'à présent, les cultures (tomates, haricots,etc...) étaient installées dans la longueur en partant du bas et atteignaient rarement le haut. La longueur des rangs est très décourageante et le jardin n'est jamais exploité en totalité pour ne pas dire qu'à moitié.
    Sur le schéma, je présente une nouvelle façon d'organiser le potager  en le rendant plus agréable pour le travail et l'esthétique : un potager en terrasses (au moins pour la partie supérieure). Au centre, j'imagine un petit espace dégarni bordé de fleurs qui servirai à fragmenter le jardin et à pouvoir accéder au centre sans difficultés, pour le plaisir des yeux.

    Pour le haut du jardin j'imagine qu'une terrasse aménagée de cette façon serai plutôt sympa. Malheureusement, la construction d'une terrasse représente un gros travail de fond. Pour retenir la terre, j'ai d'abord pensé à faire un mur en pierres sèches mais ce serait trop long à réaliser. J'ai donc pensé que de récupérer des vieux piquets de vignes en acacia pour retenir la terre serai plus rapide et plus simple à faire, pour un résultat plutôt jolis. Pour aménager la terrasse, je compte planter un arbre fruitier côté du haut, puis une allée herbée pour pouvoir circuler, une bande de terre cultivée avec paillage (sur laquelle on ne posera pas les pieds), une allée herbée de l'autre côté et en bordure de terrasse, une petite bande fleurie.

    Préparation pour le paillage

    Suite à la lecture du guide du nouveau jardinage de Dominique Soltner, je me suis lancé dans les foins. J'ai récupérer les quelques bottes que j'ai fais avec l'aide de mon grand père en vue de pailler le jardin. Ce paillage d'automne à pour but de remplacer le labour habituel et peut-être même la fertilisation à base de fumier de vache.

    mardi 7 septembre 2010

    Il faut un début à tout

    Comme je le disais, je veux transformer une terre argileuse et pentue en terre potagère de qualité. Et pour commencé, j'ai planté quatre jeunes arbres (robinier faux acacia) au centre du jardin à trois mètres cinquante d'intervalle. Cette idée est inspiré par la lecture d'un livre sur l'agriculture du non-agir :

    • L'agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka. Dans ce livre on apprend les nombreuses vertus de l'acacia qui contribue à l'amélioration du sol dans lequel il est planté et à l'enrichissement de la biodiversité (faune auxiliaire) des cultures notamment grâce à ses fleurs dont les abeilles raffolent. 

    dimanche 5 septembre 2010

    Ah! me voici, enfin! (c'est mon premier message)

    Je me présente Sam, 24 ans je suis un passionné de nature, je ne jure que par le bio, mon objectif dans la vie est de faire de l'agriculture vivrière. Vivrière signifie : qui sert à nourrir l'agriculteur, sa famille et la population locale.
    Cet objectif n'est pas ma ligne de conduite, ma règle suprème, je veux dire par là que je ne la pratique pas mais qu'elle est plutôt pour moi un idéal.

    Mon idéal est l'agriculture vivrière.
    Vous vous demandez pourquoi?
    • C'est la meilleure façon de consommer local. 1er argument écolo.
    • Elle permet de rapprocher l'homme des valeurs fondatrices de l'humanité. Avec la naissance de l'agriculture il y a plus de 10 000 ans les premières grandes civilisations apparaissent.
    • C'est une activité saine au niveau physique et bien moins stressante que bons nombre de métiers.
    • C'est une activité qui n'exclue personne, tout le monde peut s'y mettre à condition d'avoir le terrain pour. C'est une formidable école du travail  pour les plus jeunes. 
    Chacun peut y trouver avantages.

    Mais est-ce vraiment pleinnement réalisable pour tout le monde et partout?
    En ce qui me concerne l'agriculture vivrière n'est pas des plus facile à réaliser car j'ai pour l'instant un pseudo potager sur une terre qui n'est pas ce qu'on peut appeler une terre potagère.
    Mais ai-je vraiment le choix? Ne doit-on pas faire avec ce que l'on a? Voilà l'objet de mon défi de l'année qui vient : réussir à faire de cette terre (principale caractéristique : argileuse) un vrai potager productif.

    C'est pas gagné, n'est ce pas?